Roger ZANONI

Biographie et Oeuvres

Biographie

Roger Zanoni, né à Thionville en 1942, artiste contemporain français, vit à Cannes où il réalise son œuvre. Issu du métier du cinéma, il se consacre à la peinture ainsi qu’à des recherches fondamentales sur les thèmes de la perception et du rêve. Naissent des œuvres oniriques et surréalistes, des installations, avec la complicité de photographes sur des thèmes mythologiques, ainsi que plusieurs jeux de tarot aux lignes traditionnelles et contemporaines, édités dans The Encyclopedia of Tarot de Stuart R. Kaplan1. Ses créations sont exposées dans de nombreux musées et espaces contemporains, en France et dans d'autres pays. Il a reçu le Prix Artoteque en 2007, à Londres.
Diplômé en réalisation Cinéma et Télévision, promotion 1967 CICF Paris
- 1967 à 1980 Assistant Réalisateur de nombreux longs métrages français et étrangers.
- 1981 Auteur Réalisateur d'un court-métrage fiction "Colloque sentimental", produit par Lysandra Films. Cannes.
- 1982 à 1986 Producteur Réalisateur Vidéo de longs métrages sur la parapsychologie : La voyance et Les lignes de la main, distribués par International Leaser Machines et par Delta Vidéo. Paris.

Oeuvres

Frédérique Wallet, écrivain-photographe, écrit sur sa peinture lors de son exposition à la Chapelle des Pénitents Blancs de Vence, Le jardin de l’Epine : « Sur une ligne contemporaine ses œuvres vous piègent. Il n’hésite pas à vous entraîner vers de mystérieux jardins dont les signes auraient pu se perdre dans les feuillets prémonitoires de Léonard de Vinci. Des mots latins s’inscrivent en grimoires botaniques dans son labyrinthe aux géométries asymétriques. Car derrière son graphisme aux apparences négligées, se dissimule une rigueur dont les correspondances analogiques rapportent les subtilités d’un monde parallèle. Délaissant la noirceur initiale de la matière, Roger Zanoni exhale en la sublimant, l’éclosion de la plus merveilleuse d’entre les fleurs, la Rose de l’Esprit. Apparaissent alors, les couleurs sensuelles de la Renaissance Vénitienne. Il recompose dans ses jardins une palette de transparences, dégageant les éléments subtils dignes de rejoindre l’œuvre allégorique de Giorgione, « la tempête » ou le rêve de Böcklin, « l’île des morts ». Mais son amour infini de la Nature s’émerveille au bestiaire des Alchimistes, dans un cercle perpétuel de métamorphoses. A l’instar de ces explorateurs surréalistes, Roger Zanoni emprisonne dans ces enclos des absences, où si l’on s’égare aux horizons de sa création, on atteint le centre des immobilités, où tout peut disparaître par enchantement. »

« Ces nuages, d’où pleuvent des songes, sont-ils en moi, ou bien dans une sorte d’ailleurs ? »
« Les fils et les géométries restent un lien quantique, telle Alice au pays des merveilles.»
« Là, au travers d’une brume ensorcelée, dans une parenthèse immobile, l’inconnu nous dévisage. »
«Roger Zanoni emprisonne dans ces enclos des absences, où si l’on s’égare aux horizons de sa création.»

Expositions

  • 1979 : Peintures, Palais des congrès de Nice. Nice.
  • 1990 : "Mémoire de Chaman" au Palais des Congrès avec l'Aerospatiale (la peinture pour le voyage intérieur, la fusée Ariane et les satellites pour le voyage extérieur). Grasse.
  • 1991 : "Oiseau-Totem" (peinture – totem sur aile volante), commandée pour l'inauguration de la Cité de l'Espace, en présence du Ministre de la Communication et de l'Aérospatiale Paul Quilès. Cannes.
  • "Mémoire de Chaman", Musée de Saint Paul, avec le mobilier préhistorique prêté par le préhistorien Jean Liégeois. Saint-Paul de Vence.
  • "Cérémonie masquée", Espace-Gang, travail en collaboration avec le photographe de Côte Magazine, Jean-Michel Sordello. Cannes.
  • "Les machinations de la nuit", triptyque, Commande de l’Aerospatiale. Cannes.
  • 1992 : "Art et Rêve", Arch Trade Building, avec le photographe J.M. Sordello, et le sculpteur Stan. Cannes.
  • "Mémoire de Chaman", Espace Molné. Cap-d'Ail.
  • 1993 : «Tarot Zanoni » Espace Molné. Cap d’Ail.
  • Commande d'une œuvre par la Banque Populaire de l’Arenas, Nice.
  • Couvertures CD, pour le compositeur Marcel-Henri Faivre, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo.
  • 1994 : « Métamorphoses », Espace Valbergane. Valberg.
  • 1995 : « Mémoire de Chaman », Chapelle des Pénitents Blancs. Saint Paul.
  • « Natures mortes Définitives, Natures mortes Alchimiques » avec le photographe Jean Michel Sordello. Galerie Artes. Cannes.
  • 1996 : Salon International Bijorhca, Création d'une ligne contemporaine sur tissus, pour la Société Claude Dasque. Paris.
  • 1997 : « Vanités et tables mises », sous l’égide des musées de Nice. Galerie Renoir. Nice.
  • 1997, 1998 : « Mémoire de la Terre » R. Zanoni, avec Amanda Lear, D. Consolo, G. Barone, R. Capron etc... Rencontres internationales, Abstraction/Figuration, Palais de l’Europe, Menton.
  • «Les femmes Oiseaux » en illustration graphique de la musique électro-acoustique de François Bayle « Trois rêves d’oiseaux ». Maison de la musique de Nanterre, Journées Olivier Messiaen. Paris.
  • 1999- Avril mai : « Le Jardin de l’Epine », avec le photographe Laurent Theillet. Chapelle Musée des Pénitents Blancs. Vence.
  • Mai, Festival international Art Junction avec la Galerie Art’7. Nice.
  • Juin, « Les jardins allégoriques » avec les textes de Frédérique Wallet. Galerie Art’7. Nice
  • 2000 mai : « Labyrinthes » avec les textes de Frédérique Wallet. Galerie Art’7. Nice
  • « Blue » avec Ben], Moya, Carlin, Dubreuil, Polacci… Galerie Art’7. Nice.
  • 2001 mai, Juin : « Le lieu où l’Iris rencontre l’insecte », avec les textes de l’écrivain Frédérique Wallet. Galerie Art’7. Nice.
  • 2002 janvier : « Antiphonaire profane » avec les textes de Frédérique Wallet (acquisition d’une œuvre par le musée). Musée national d’art et histoire. Draguignan.
  • Mai, « Cérémonie masquée » avec les photographies de Jean Michel Sordello, les textes de l’écrivain Frédérique Wallet et du préhistorien Jean Liégeois. Galerie Art’7. Nice.
  • 2003 janvier : « J’aime la peinture » avec “Le Surréalisme dans l’art” textes de Frédérique Wallet. Galerie ART’7. Nice
  • Août, « Art’7 voit Rouge » en compagnie de : Allard, Carlin, Chavanis, Klein, Polacci, etc… Galerie Art’7. Nice.
  • 2004, Mai : « Holographismes » avec les photographies et les textes de Frédérique Wallet. Villa Rothschild, Médiathèque. Cannes.
  • 2004 : «Miroirs d’eau » avec les photographies et les textes de Frédérique Wallet. Palais des Festivals de Cannes, Juillet, Peintre invité au Symposium International de l’Eau, Cannes].
  • 2005 mai /Juin /Juillet : « Miroirs d’eau » avec les photographies et les textes de Frédérique Wallet. Les Courmettes, Art et Environnement. Tourrette sur Loup.
  • 2006 janvier /Février : « Miroirs d’eau », avec les photographies et les textes de Frédérique Wallet. Galerie de la Ville de Tuttlingen, Allemagne.
  • Septembre à Décembre : « 1950-1970, Le Draguignan de Régina Wallet», installation littéraire, hommage à l’écrivain Régina Wallet : Musée national d’art et histoire de Draguignan.
  • 2006 novembre/Décembre : « Bois Sacré » avec les photographies et les textes de Frédérique Wallet. Médiathèque de Cannes avec le Centre permanent d’initiative pour l’environnement des Iles de Lérins et Pays. Cannes.
  • 2007 : Prix d’Excellence Artoteque 2007, Londres.
  • 2013/14 : « Mythologies » Collège César, Roquefort les pins 06, France. Visiter l'Exposition ICI
  • 2016 : « Casa d’Amor Design Gallery », Isabelle de Botton, St Paul de Vence, 06, France. Visiter
  • 2018 : Première biennale d'Art contemporain de ST Paul de Vence

« Par réversibilité, la peinture se fait écriture archaïque, et sonorise les miroirs muets. Un chant calligraphique suit une partition contemporaine, immatérielle, au gré des itinéraires que fréquente un peuple éphémère aux abords des ruisseaux. »


Mythologies

Vénus et Cupidon

Icare

Ariès

Hypnos

Hécate

Ariana

Mnémosyne

PARIS

Perséphone

Eurydice

Latone

Oedipe et la Sphinge

Médée

Danaé

Le Combat d'Apollon et de Marsias I

Le Combat d'Apollon et de Marsias II

Les Chansons de Bilitis I

Les Chansons de Bilitis II




« Aux premières clartés ignorées des hommes surgissent les promesses d’un rêve étourdissant ! »


XII PRÉLUDES DE DEBUSSY

ESTAMPES de ROGER ZANONI
TEXTE de FRÉDÉRIQUE WALLET

I - Les danseuses de Delphes

II - VOILES

III - LE VENT DANS LA PLAINE

IV - LES SONS ET LES PARFUMS TOURNENT DANS L’AIR DU SOIR

V - LES COLLINES D’ANACAPRI

VI - LES PAS SUR LA NEIGE

VII - CE QU’A VU LE VENT D’OUEST

VIII - LA FILLE AUX CHEVEUX DE LIN

IX - SÉRÉNADE INTERROMPUE

X - LA CATHÉDRALE ENGLOUTIE

XI - LA DANSE DE PUCK

XII - MINSTREL




« Roger Zanoni permet l'évasion dans la couleur et les voyages imaginaires. Il construit des rébus et en sa compagnie nous tentons d'en découvrir le sens. »

Miroirs d'eau

HUILES SUR PAPIER : ROGER ZANONI
PHOTOGRAPHIES : FREDERIQUE WALLET

    « A l’ombre des naturalistes, entre insectes et papillons :
    Photographies/Peintures, une matière double, corps et esprit, une alchimie poétique… Le réel est transfiguré dans des miroirs métaphysiques.
    Les photographies se font paysages de la transparence, échos de l’inconnu. Elles ornementent de symétries mystérieuses le plan immobile de l’eau. Miroirs sorciers, envoûtés...
    Par réversibilité, la peinture se fait écriture archaïque, et sonorise les miroirs muets. Un chant calligraphique suit une partition contemporaine, immatérielle, au gré des itinéraires que fréquente un peuple éphémère aux abords des ruisseaux. Elle répond en sensualité, enrichissant les plans d’eau de désordres parfaits, aux reflets transfigurés. »
    Frédérique Wallet

    « Influenced by Naturalists, with insects and butterflies :
    Photographs/Paintings, a dual matter, body and soul, a poetic alchemy… Reality is transfigured in the metaphysical mirrors. The photographs become landscapes of transparence, like an echo of the unknown. They decorate with mysterious symmetry the still surface of water. Bewitched Sorcerers’ mirrors...
    Meanwhile, paintings become archaic writing in a reversible reaction and add a voice to silent mirrors. A calligraphic song follows a contemporary partition, immaterial, drifting wherever the itinerary takes the ephemeral people by the streams. The paintings answer with their sensuality, adding to the perfect disorder of the lake, with transfigured reflections. »
    Frédérique Wallet

    Palais des Festivals Cannes - France
    « Zanoni est peintre, et Wallet photographe. Cette belle union artistique qui déambule dans le courant d'une source féconde donne naissance à une œuvre des plus originales, avec la découverte d'un miroir aux mille reflets, l'eau est source de vie et bel univers des deux artistes, permet le vagabondage et la réflexion qui va bien au-delà d'une simple exposition. Nous cheminons au gré de notre fantaisie dans des sentiers broussailleux, dans les miroirs des étangs, des mares, les reflets des eaux dormantes nous observent tel Narcisse et puis le monde sauvage s'éveille dans la douceur du petit matin... Cette exposition apporte une nouvelle vision entre photos et peintures. Elle permet évasion, cette nature est encore libre, mais pour combien de temps? Une œuvre à découvrir sans réticence, car indemne d'un bavardage inutile... Simplement au fil de l'eau! »
    Frédéric ALTMANN , Directeur du Centre International d'Art Contemporain de Carros. (Paru dans Nice Matin du 2 juillet 2004)

    « Zanoni is a painter and Wallet a photographer. This great artistic union flows in the current of a fruitful source, giving life to a most original work and allowing us to discover a unique mirror with multiple reflections. Water is intrinsically part of the two artists’ universe and is a source of life which lets us drift with our thoughts, beyond the simple visit of an exhibition. We wander where our fantasies take us, on bushy paths, on the glints of ponds, gleams of sleeping waters watching us like Narcissus did, and then the savage world awakes in the softness of dawn... This exhibition, between photographs and paintings, brings a new vision. It permits freedom, as this nature is still free, but for how long? A work to discover with no limit, because free from prattle... Like water flows! »
    Frédéric ALTMANN , Directeur du Centre International d'Art Contemporain de Carros. (Paru dans Nice Matin du 2 juillet 2004)


« La Nature en est la grande Déesse, l'ultime lien avec l'esprit, elle murmure à nos songes… Il nous faut la charmer ou la craindre. »

Contact

Les Jardins

LES JARDINS ALLEGORIQUES
THE ALLEGORICAL GARDEN

    « Ils sont des jardins envahis d’oublis. Est-ce à dessein d’abandon ou bien de ronces? Quelques mystères seraient-ils enfouis, loin de l’oeil profane de l’indiscret?
    Meurtri par des barrières tressées d’aubépines, le passant étonné pour s’y aventurer, va devoir en s’écorchant à leur venin, rencontrer les premiers tourments. Les jardins aux ombres silencieuses, incitent à la transgression des limites, jusqu’à saisir la présence de l’esprit. Alors survient la Magie, découvrant une Rose éclatante, posée sur un rayon délicat. « Dat rosa mel apibus », comme le murmuraient en latin les anciens philosophes (La rose donne le miel aux abeilles, Robert. Fludd 1650).
    Car aux temps des Alchimistes le jardin était un Art Sacré, un enclos numineux, et l’épreuve de l’épine, une promesse d’initiation. Par delà les énigmes, perlait l’inconnaissable, source d’inépuisables rébus Allégoriques. Mais leurs codes demeurèrent enfouis dans nos mémoires troublées. Pour ceux, qui s’y aventuraient, outrepassant la douleur première, les jardins s’ouvraient en labyrinthes surnaturels. Suivre les allées envoûtées, démêler leurs ruses, trompeuses jusqu’à l’étrange, restent les dernières épreuves avant de parvenir au centre de l’espace clos. Là, au travers d’une brume ensorcelée, dans une parenthèse immobile, l’inconnu nous dévisage. Le temps du Songe, plus vrai que nature, nous y attend désespérément.
    Ils sont des mondes doubles, au coeur des rêves, espaces vivants, superposés en géométries quantiques à la réalité ordinaire, un lieu de métamorphoses où le défi est promesse d’éternité. Au coeur de jardins improbables, derrière leur miroir lustral, des fontaines aux quatre bouches dissimulent leurs sources. Seuls les oiseaux, enfants naturels des dieux, s’y abreuvent sans interdit. »
    Frédérique Wallet

    « Son amour infini de la Nature s’émerveille au bestiaire des Alchimistes, dans un cercle perpétuel de métamorphoses. Don Pernety, l’un des plus remarquables, parle du « jardin des Philosophes comme d’un vase qui contient la matière première du Grand Œuvre. La couleur sont les fleurs de ce Jardin que le feu de la Nature, aidé du feu artificiel, fait naître et éclore ». A l’instar de ces explorateurs surréalistes, Roger Zanoni emprisonne dans ces enclos des absences, où si l’on s’égare aux horizons de sa création, on atteint le centre des immobilités, où tout peut disparaître par enchantement. »
    Frédérique Wallet

    Sur le thème "Les jardins allégoriques", Zanoni permet l'évasion dans la couleur et les voyages imaginaires. Il construit des rébus et en sa compagnie nous tentons d'en découvrir le sens. Mais est-ce nécessaire? Il suffit de faire vagabonder son regard dans son jardin d'allégorie. Frédérique Wallet dans un très beau texte de présentation tente de parcourir aussi les chemins possibles dans l'œuvre de Zanoni:"Roger Zanoni emprisonne dans ces enclos des absences, où si l'on s'égare aux horizons de sa création, on atteint le centre des immobilités, où tout peut disparaître par enchantement.".Une belle et mystérieuse promenade que je vous invite à découvrir. »
    Frédéric ALTMANN, directeur du centre international d’art contemporain de Carros

    « In a perpetual circle of metamorphosis, his infinite love of Nature marvels at the Alchemists’ bestiary. Dom Pernety, one of the most remarkable alchemists depicts “the Philosopher’s Garden as a vase containing the prime matter of the Alchemical Great Work. Color exists through the flowers of this Garden, which revive and develop with the help of Nature’s natural and artificial fire”. Like these surrealist explorers, Roger Zanoni imprisons nothingness in his enclosed gardens. If we get lost in the horizons of his creation, we reach the center of immobility, where everything can disappear as if by magic. »
    Frédérique Wallet

    « Zanoni offers the viewer an escapade high in color and imaginary voyages on the theme of “the Allegorical Gardens”. In his company, we try to decipher the rebus he constructs. But is it really necessary? One may just want the eye to wander in the garden of allegories. Frédérique Wallet, in a beautiful presentation text also tries to roam the paths of Zanoni’s work: “Roger Zanoni imprisons nothingness in his enclosed gardens. If we get lost in the horizons of his creation, we reach the center of immobility, where everything can disappear as if by magic”, - a sweet and mysterious stroll that I invite you to take. »
    Frédéric ALTMANN, Curator of the Carros International Contemporary Art Center.


Femmes-Oiseaux

PEINTURES ET HUILES SUR PAPIER

[ Ελ.]
« ὦ μεγάλων ἀχέων καταβαλλομένα μέγαν οἶκτον ποῖον ἁμιλλαθῶ γόον ἢ τίνα μοῦσαν ἐπέλθω δάκρυσιν ἢ θρήνοις ἢ πένθεσιν; αἰαῖ.
πτεροφόροι νεάνιδες, παρθένοι Χθονὸς κόραι, Σειρῆνες, εἴθ’ ἐμοῖς †γόοις μόλοιτ’ ἔχουσαι Λίβυν λωτὸν ἢ σύριγγας ἢ φόρμιγγας αἰλίνοις κακοῖς† τοῖς ἐμοῖσι σύνοχα δάκρυα, πάθεσι πάθεα, μέλεσι μέλεα, μουσεῖα θρηνήμασι ξυνωιδά, πέμψαιτε Φερσέφασσα †φονία χάριτας† ἵν’ ἐπὶ δάκρυσι παρ’ ἐμέθεν ὑπὸμέλαθρα νύχια παιᾶνα νέκυσιν ὀλομένοις λάβηι. »

[ HÉLÈNE ]
« Ô quelles douleurs cruelles j'ai à déplorer ! À quel genre de lamentations m'abandonner ? Quels accents ferai-je entendre ? des sanglots, des chants funèbres ou des cris de désespoir ? Vierges ailées, filles de la Terre, Sirènes mélodieuses, venez accompagner mes gémissements avec le son plaintif du chalumeau ou de la flûte libyenne ; que vos larmes soient en accord avec mes maux déplorables, vos douleurs avec mes douleurs, vos chants avec mes chants ; que Proserpine envoie des chœurs lugubres répondant à mes lamentations, afin que dans le séjour ténébreux l'époux que je pleure reçoive avec joie nos hymnes en l'honneur des morts. »

Euripide - Hélène, 164-179



« Le craquement d’un arbre, le vol d’un insecte, le bruissement de la source, le vent dans les herbes folles, sont autant d’instruments d'une partition abstraite. Des chants naissent de l’autre coté de la perception, des semences de rêves. »

Les Vanités

LES VANITES

    « LE THEME DE LA VANITE ET DE LA NATURE MORTE en peinture et dans l’histoire de l’art, se rejoint sur d’étranges méditations : « le temps qui passe et ses secrets », « les liens subtils entre matière éphémère et immortalité » soutendus par les pouvoirs du silence et de l’immobilisme...
    C’est là que je surprends les dernières recherches de Roger Zanoni. J’y décèle un regard fragile, une certaine fascination pour l’objet figé. Sa perception de l’image, ralentie à l’extrême, devient un moyen de pénétrer dans une dimension surnaturelle de l’espace-temps.»
    Frédérique Wallet

    « THE THEME OF VANITY In painting and in the history of art, the theme of Vanity and of Still Life meet in strange meditations : «the time that goes by and its secrets», «the subtle links between ephemeral matter and immortality» insinuated by the power of silence and immobility...
    Roger Zanoni’s latest researches are there! I discover a fragile eye, and a true fascination for the fixed object. With his extremely easy-paced existence, his perception of the image becomes a way of penetrating in a surreal dimension in space-time.»
    Frédérique Wallet

« Roger Zanoni exhale en la sublimant, l’éclosion de la plus merveilleuse d’entre les fleurs, la Rose de l’Esprit. »

Codex

CODEX ZANONI
TAROT A L’USAGE DES RÊVEURS

    « Il pleut, mon âme, il pleut des songes si légers qu’on les oublie », écrivait Aragon.

    « Ces nuages, d’où pleuvent des songes, sont-ils en moi, ou bien dans une sorte d’ailleurs ? Un ailleurs qui n’a pas de nom, pas de visage – sinon la mer, pas de langage – sinon le vent ! Y a-t-il un autre moi, là-bas ? Un double sans visage, qui me suit comme mon ombre – ou me précède. Je l’habite et il m’habite, pourtant je fais comme s’il n’était pas là. Ce double est mon fantôme, ma légende. C’est un rêve en apesanteur, plus réel, en tous cas moins illusoire, que les choses d’ici-bas ! C’est pour lui-même qu’il existe, non pas comme chose utile, mais comme essentielle à la vie, comme la vie même.
    Ma Nuit, dès lors, devient sorcière, et son silence vaut mille mondes. On en revient libéré. Il n’est plus qu’à en prendre le chemin, semé d’embûches.
    Il est un Codex qui nous en dit les bornes, qui vit entre deux mondes. Vous l’avez sous les yeux. »


Le Masque

le Rêveur

Le Sorcier

LE PAYS DES ALLIES




LE DETACHEMENT

L'IRREPARABLE

L'EAU

LA TERRE




« Un chant calligraphique suit une partition contemporaine, immatérielle, au gré des itinéraires que fréquente un peuple éphémère aux abords des ruisseaux. »

Bois sacrés

HUILES SUR PAPIER : ROGER ZANONI
PHOTOGRAPHIES : FREDERIQUE WALLET

    « Le craquement d’un arbre, le vol d’un insecte, le bruissement de la source, le vent dans les herbes folles, sont autant d’instruments d'une partition abstraite.
    Des chants naissent de l’autre coté de la perception, des semences de rêves. La Nature en est la grande Déesse, l'ultime lien avec l'esprit, elle murmure à nos songes.
    Il nous faut la charmer ou la craindre. »
    Frédérique Wallet

« Chaque songe est un point mémoire, l'image secrète d'un grand Rêve imprimé sur un bassin lustral. »

Les Damiers

HOMMAGE à MICHELANGELO
(Neuf Huiles sur toile (100/100) x 9)

    « La base des dessins est une libre interprétation des graphismes originaux de Michelangelo qui ont été transformés en : « Homme et Femme-Loup », « Homme et Femme-Oiseau » « Homme et Femme-Cerf » « Homme et Femme-Lézard » plus « l’Ecorché ou la Vieille Peau ».
    La toile, ainsi nommée « L’Ecorché », est une reproduction à l’identique d’un autoportrait de Michel-Ange (1508) : celui-ci, par humilité, avait désiré se figurer lui-même de la sorte dans une des parties du jugement dernier, au coeur de la fresque qui lui fut commanditée par le Pape Sixte IV pour la chapelle Sixtine du Vatican à Rome. Les signes qui l’entourent comportent un rectangle et deux majuscules, imitation inspirée de la signature coutumière de Michelangelo.
    Dans la toile intitulée « Homme-Loup existe un insert encollé : une photographie 1900, une petite fille, étrange personnage qui se révèle la clé de voute de la fresque, car toutes les figurations des tableaux ne peuvent exister qu’à travers son regard magique, les fils et les géométries restent un lien quantique, telle Alice au pays des merveilles, qui traverse le temps et replie l’espace en singulières métamorphoses jusqu’au psychisme de l’enfant. »
    Frédérique Wallet

« Là, au travers d’une brume ensorcelée, dans une parenthèse immobile, l’inconnu nous dévisage. Le temps du Songe, plus vrai que nature, nous y attend désespérément. »

Le Tarot du Chaman

LE TAROT DU CHAMAN
FREDERIQUE WALLET - ROGER ZANONI - OCEANE ALLESSI-RAVASINI

    « Les Mythographies sont des images possédant un langage secret, qui se plaisent à échapper à la paternité de leurs auteurs. Elles détiennent la puissance et l’indépendance de leur propre mythe intérieur. Ce mot « Mythographie » signe, pour ma joie, une vie de relation mystérieuse, d’amitié étrange avec la nature sauvage et ses liens entre l'esprit et le rêve. Depuis longtemps, je hante les sentiers broussailleux, le regard attentif, toujours prête à l’inattendu... à l’affût d’instants essentiels, de couleurs qui se dérobent entre les reflets, une quête quotidienne pour enrichir ma perception… émergences fugitives, frémissement d’une ombre incarnée… Ces petits miracles sont des arches entre les mondes, des indiscrétions qui se racontent et s’insinuent dans la promesse de nos nuits.»
    Frédérique Wallet

Editions

  • 1993 : Tarot traditionnel, « Zanoni Tarot » 22 arcanes. Ed Runinga, 1993, USA. Tarot choisi par le plus grand collectionneur au monde Stuart Kaplan dans son « Encyclopedia of Tarot », comme le meilleur tarot français.
  • 1997 : "Mémoire de la Femme-Oiseau", auteur avec Frédérique Wallet, dans "L'homme et l'animal qui est le maître?", ouvrage collectif avec Rémi Chauvin, Jean-Louis Victor, René Lachaud, Rudolf Steiner, Ed. de la Reyne de coupe.
  • 2000 - 2009 : « le Tarot du Chaman », avec Frédérique Wallet et Océane Allessi- Ravasini, Edition l'Envol, coutumes et traditions ancestrales. Saint-Denis-de-la-Réunion.
  • 2011 : « L’Odyssée du rêve », avec Frédérique Wallet et Océane Allessi- Ravasini, Edition l'Envol, coutumes et traditions ancestrales. St Denis de la Réunion.
  • En préparation : l’édition de l’exposition « Miroirs d’eau » - « Bois sacré » ainsi que l’édition du Codex Zanoni ( 22 huiles sur toiles sur le tarot et le rêve)
  • Visites


    Exposition Collège César

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    Mythologies II

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    Zanoni Oeuvres

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